La MaIsOn De L'éCrIvAiN PuBLiC
L'oFFiCe De La MéMoIrE

L'organisation de tout noyau de population, aussi bien ici qu'à n'importe quel endroit, exigeait depuis toujours la présence d'« offices » déterminés qui y facilitaient la vie. En marge des tâches que chacun était obligé de remplir pour le bon déroulement de la vie quotidienne, il en existait d'autres, presque toujours liées aux classes bureaucratiques et pour donner une sécurité légale aux contrats passés entre les habitants, qui étaient aussi indispensables. Au cours du Moyen Âge, beaucoup de ces « offices ou fonctions » se sont fixés en même temps que se sont développées les structures dont ils ont fini par faire partie. L'administration de la justice -juges, écrivains publics, avocats, secrétaires...- et l'administration municipale -conseillers, échevins, fournisseurs...- ont accumulé une bonne partie de ces tâches. Dans de nombreux cas, l'accès à ces « offices », qu'on pouvait acheter ou vendre et dont on pouvait également hériter, était une question purement économique.

Un recensement réalisé en 1752 reflète qu'une des maisons qui se dressent dans cet espace appartenait à l'écrivain public Francisco Berrocal Montero. Des documents témoignent également qu'un des autres bâtiments était occupé par un pressoir ayant existé jusqu'au XXe siècle bien entamé.


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